Médailles, décorations, hommages, …

Poincaré décore Barescut à Brillon le 6 novembre 1916

Photo issue du N° 3846  de l’ILLUSTRATION, paru le 18 nov. 1916 (la date exacte de la venue de Poincaré est le 6 nov., et non pas le 5)

Grand Croix de la Légion d’Honneur en mai 1938 (cf. lettre)

Autres distinctions

Note du général de Barescut écrites le 29 septembre 1917

Hier nous avons été avec le général Debeney à Noyon. Après 1 heure de retard le Roi d’Italie est arrivé avec le Président de la R.F. sur la vieille place, devant ce magnifique hôtel de ville épargné par les Boches ….. le Roi a remis des décorations aux officiers et hommes réunis là. J’ai reçu une petite boîte verte contenant la cravate de l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare (La croix tréflée blanche est celle de l’ordre de Saint-Maurice. La croix verte est celle de l’ordre de Saint-Lazare). …………..  Pendant ce temps les avions survolant Noyon, se livrant, aux applaudissements de la foule, à d’extraordinaires acrobaties.

Je reviens avec le général Debeney. Comme il partait le soir en permission il m’a passé le service de major-général. ………..

Le major-général après m’avoir passé le service me disait combien il regrettait de ne pas s’entendre en tout avec le général en chef, qu’il comptait bientôt reprendre le commandement d’une armée, qu’il m’avait proposé pour le remplacer au général en chef ………
Aujourd’hui, après le rapport du G.A.E. qui n’a rien eu d’intéressant, j’ai été avec le général en chef au rapport d’armée de la VIe armée. En route je cause beaucoup avec lui : organisation surtout. Il me dit lui-même sans que je lui demande que dès qu’une armée serait libre il en donnerait le commandement au général Debeney, qu’il voulait d’abord lui enlever le travail du personnel qui l’absorbait trop et qu’il le donnerait à son cabinet ; je lui réponds qu’il froisserait beaucoup le major-général. C’est alors qu’il me dit qu’il me prendrait comme major-général ….